Pour bien commencer la semaine et vous réchauffer un peu, voilà la vue que j'ai tous les matins...
Un paysage si éclatant et lumineux qu'il est parfois difficile de quitter ce bout de paradis pour se noyer dans ce fleuve humain vomissant chaque jour dans les rues des milliers d'âmes creusées à l'obsession par la faim et l'injustice.
Hier, c'était fête nationale en Haïti à l'occasion de la commémoration des 204 ans de l'assassinat de Jean-Jacques Dessalines, le 17 octobre 1804, le père de la patrie haïtienne. Grande cérémonie en la ville de Marchande Dessalines (centre, département de l'Artibonite) que le 1er empereur de la 1ère République noire avait sacré capitale. A l'issue d'une messe de plus de 2 heures, le président haïtien encore en fonction, René Préval, s'est fendu d'un discours à sa gloire, dressant un bilan plus que reluisant de son dernier quinquennat. En guise de final, il a enjoint l'assistance et l'audience à renouveler leur confiance dans la continuité en votant pour le fiancé de sa fille: Jude Célestin...
Retour au pays natal
Qu'il soit cahier d'Aimé Césaire
ou énigme romanesque de Dany Laferrière,
chaque retour est une aventure sanguine,
une quête aux racines sous-marines de sa terre,
belle comme l'oxygène naissant,
forte à renverser les mondes aplatis,
accroupie devant la boulimie d'images,
bavarde et muette d'inquiétude, d'amnésie, de faim.
Lumineusement obscure
jusqu'au bout du petit matin...
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