Premier grand jour pour le NCB, sous le soleil: un téléthon pour lever les fonds nécessaires à sa reconstruction en présence des Suisses Paul Decorvet - premier directeur du NCB de 1960 à 1967 - et Louis Berlie, professeur de physique de 1960 à 1963 et actuel président de l'ASAH (Association Suisse des Amis d'Haïti, à Genève), ainsi que de nombreux autres personnalités et artistes en herbe.
Malheureusement, à 15h30, alors que Paul lisait le récit du premier jour du NCB écrit par le Pasteur irlandais McConnell, toute l'installation électrique a sauté pour cause de tension trop élevée. Du coup, les retransmissions en direct sur la Chaîne de TV nationale et les radios ont été interrompues, par voie de conséquence le téléthon aussi...
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Du coup, les discussions individuelles ont repris de plus belle avec pour sujet principal, l'épidémie de choléra qui frappe le pays depuis mardi, l'angoisse de sa propagation, surtout à Port-au-Prince avec ses 203 camps de réfugiés, et les mesures à prendre ou déjà prises pour s'en protéger. Sans compter l'affliction des Haïtiens qui voient dans cette épidémie un nouveau fléau s'abattant sur leur pays.
Identifié dans l'Artibonite, Plateau Central, et confirmé par les épidémiologistes, l'agent pathogène est de souche inconnue en Haïti et provient assurément de l'étranger. On parle d'une infection apportée par des soldats de la MINUSTAH.
Entre 118 et 150 morts, selon les sources, sont déjà à déplorer, et le gouvernement a décrété l'Etat d'urgence dans tout le pays. Radios et télévisions diffusent désormais à longueur de journées les consignes pour éviter la contamination et pour soigner, afin de circonscrire le plus rapidement cette épidémie.
Samedi soir, le président en fonction René Préval, qui s'était abondamment fait critiqué pour son manque de présence et de déclarations après le séisme, s'est fendu d'une longue allocution indiquant à plusieurs reprises les mesures d'hygiène à prendre pour se protéger contre le choléra.
Retour au pays natal
Qu'il soit cahier d'Aimé Césaire
ou énigme romanesque de Dany Laferrière,
chaque retour est une aventure sanguine,
une quête aux racines sous-marines de sa terre,
belle comme l'oxygène naissant,
forte à renverser les mondes aplatis,
accroupie devant la boulimie d'images,
bavarde et muette d'inquiétude, d'amnésie, de faim.
Lumineusement obscure
jusqu'au bout du petit matin...
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